Bistronomique — PARIS
Bistronomique — PARIS
2022/Oct/Mon
À n'en pas douter, Kazuma Chikuda a une bonne marge de progression, et son beau bistrot au cadre nature épuré est une promesse déjà tenue d'un repas à la fois distingué et plein de gourmandise. Le jeune chef – formé, entre autres, dans le fameux groupe japonais Hiramatsu – connaît fort bien la cuisine française et adopte les bonnes pratiques pour des assiettes parfumées et subtiles : poulpe de roche poivron et ricotta, déclinaison de légumes tempura de fleur de courgette cèpe et skyr aux herbes, magret fumé butternut rôti au romarin girolles chutney de coing jus corsé… Le soir, la carte est un peu plus élaborée, mais les tarifs restent sages pour une belle palette, bien variée, sans aucune banalité, jusqu'aux desserts de saison.
2021/Oct/Mon
Paris 5e : exquis Narro !
« Narro » : je raconte en latin. une manière de montrer qu’on est bien au quartier latin, à deux pas de la Conrescarpe. Aux commandes, au service de salle et aux vins, Thomas Legrand et sa compagne Megumi Terao, avec le chef Kazuma Chikuda, ancien du groupe Hiramatsu et du restaurant Paul Bocuse à Tokyo, demeuré cinq ans au Sot l’y laisse, dans le 11e, promeuvent une cuisine de saison et fort bien sourcée dans un cadre sobre et contemporain.
Le menu à 27 € (24 € sans dessert) fait un tabac évident. On se régale avec l’aubergine marinée au miso, fromage fumé de bufflonne, croûtons, pignons torréfiés, l’œuf parfait bio avec cappuccino de champignons, châtaignes, chips de chorizo Bellota, le tataki de sériole avec son siphon de chèvre, vinaigrette d’agrumes, légumes croquants, le maigre issu de la pêche du jour avec ses brocolis rôtis au romarin, son crémeux de céleri boule, sa sauce marinière au curcuma, pickles de chou fleur, sans omettre le magret de canard cuit dans sa la feuille de figuier, ses pommes rattes rissolées, sa figue rôtie, ses oignons caramélisés, son jus corsé.
En dessert, on ne loupe pas le cookie « dough », juste sorti du four, servi avec sa glace vanille, caramel et cacahuètes. Mais la brunoise de poire et pomme, avec sorbet yaourt, gel citron, crumble amande n’est pas mal non plus. Côté vins au verre, le sancerre du domaine Fouassier, l’envol des Huards de Gendrier à Cheverny en pinot noir/gamay, mais aussi le grenache gardois Inebriati fait parfaitement l’affaire. Le soir, le menu disparaît au profit d’une carte plus fournie. C’est donc plus onéreux. Mais le lieu vaut le détour.
2021/Aug/Thu
Les touristes s’étant faits plus rares, les rues du 5e arrondissement, derrière le Panthéon, ont gagné en tranquillité et l’on retrouve le charme du quartier. Comme sur la grande terrasse de ce joli établissement où officie le chef d’origine japonaise Kazuma Chikuda, qui y signe une carte vivace et de bonne facture. Toute la chaleur de l’été rayonne dans sa tatin de tomates au sarrasin et à la crème de basilic. Et l’intensité du fromage de bufflonne grillé répond à la saveur fumée du chorizo et au croquant des noisettes, dans une agréable crème de maïs. La noix de veau, accordée à des aubergines avec une discrète touche de poivre vert, frappe par sa tendreté, tandis que les gnocchis aux palourdes, relevés par un condiment au citron, se montrent sous un jour gourmand. Rien à redire côté cuisson et assaisonnements, maîtrisés. Seul bémol : l’attente un peu longue parfois entre les plats – on a failli ne pas avoir notre coquin cookie chaud couronné de glace à la vanille –, car le manque de personnel se fait sentir, comme dans nombre d’endroits. On recommande de venir en bonne compagnie pour bavarder sous les étoiles !
2021/Jul/Thu
L’EXCELLENT RESTAURANT DU 5E À PARIS
Avis aux gourmands ! Le Quartier latin à Paris s’est doté d’une nouvelle table qui risque de faire parler. Baptisé Narro, ce restaurant propose une cuisine bistronomique emmenée par le talentueux chef japonais Kazuma Chikuda. Au menu ? Des plats ultra généreux et modernes qui éveillent les papilles !
Narro. Retenez bien ce nom, car cette nouvelle table parisienne risque fort de devenir votre nouveau QG. Ouvert en septembre 2020 dans le 5e arrondissement de la capitale, Narro fait partie de ces adresses gourmandes que l’on aimerait garder rien que pour soi. Il faut dire que ce restaurant est emmené par le talentueux et très prometteur chef japonais Kazuma Chikuda. Après une formation de cuisine à Nagano, au Japon, Kazuma poursuit son rêve en intégrant le groupe Hiramatsu et les établissements Paul Bocuse au pays du Soleil levant. Un parcours qui l’amène à devenir, quelques années plus tard, sous-chef au restaurant "Le Sot l'Y Laisse", dans le 11e à Paris.
Fort de son expérience, Kazuma propose chez Narro une cuisine française et bistronomique, à la fois saine, généreuse et moderne. Ici, tout est fait maison bien sûr et l’établissement a à cœur d’utiliser des produits soigneusement sourcés, et principalement locaux, issus de nos terroirs. Les viandes proviennent par exemple de la boucherie Huguenin mais aussi de la Maison Brielle, alors que le poisson sauvage est pêché par Olivier Argelas, pêcheur du Cap Ferret.
Et il suffit de jeter un coup d’œil à la carte pour comprendre très vite que nos papilles vont être en ébullition. La dégustation débute avec un succulent œuf parfait bio, où le côté végétal de la mousse de petits pois à la lavande se marie à la perfection à l’anguille fumée et au crumble de graines. Un classique revisité de façon contemporaine et qui nous séduit dès la première bouchée !
En face, place à de la seiche en lamelles, et son délicieux gaspacho de tomates de pleine terre, espuma de chèvre frais, et chips de céleri boule. Frais et parfaitement équilibré, idéal pour débuter un repas.
On poursuit le plaisir gustatif avec un excellent filet de bar sauvage à la cuisson parfaite, délicatement déposé sur un onctueux risotto safrané aux coquillages, et sublimé d’une mousseline marinière et de riz soufflé. Un énorme coup de cœur pour ce plat marqué par un savant mélange de saveurs parfaitement maîtrisées.
Les carnivores, eux, craqueront pour la basse côte de bœuf de chez Huguenin, là aussi parfaitement cuite, et son caviar d’aubergine fumée, sa courgette rôtie, son savoureux jus corsé et beurre de livèche. Explosion en bouche garantie.
Et pour finir ce repas en beauté, on ne peut que vous conseiller de commander l’un des desserts réalisés chaque jour par Marion Bianchini. Anciennement cheffe pâtissière du restaurant Benoit à New York (groupe Ducasse), Marion s’illustre chez Narro à travers des desserts créatifs, au dressage là aussi parfait. On fond littéralement pour le cookie « Dough » juste sorti du four et ses cacahouètes croquantes et noix de pécan, sans oublier sa délicieuse glace vanille de Tahiti.
Pour les férus de fruits et de plantes, optez pour le dessert à base de fraises et rhubarbe confite, avec une crème glacée infusée à la verveine, et une gelée de muscat.
Et pour accompagner ces délicieux plats, faites confiance les yeux fermés au chef sommelier Thomas Legrand qui assure le service en salle et saura vous conseiller le vin en accord parfait avec votre menu. Pour Narro, Thomas a sélectionné près de 70 vins nature, biodynamie et bio.
Dans un décor soigné et chaleureux signé Odile Hertenberger, du cabinet OSH, Narro nous offre une savoureuse parenthèse enchantée et gourmande, comme on en souhaiterait plus souvent. Une adresse qu'on vous recommande chaudement !
Notez que le restaurant dispose également au sous-sol d’un salon privé, disponible pour une quinzaine de personnes.
2021/Jun/Fri
Coup de cœur pour NARRO !
Nous n’avions pas pris le temps, l’an dernier, d’aller déjeuner à NARRO, ce nouveau restaurant qui a ouvert ses portes le 15 septembre 2020, dans le quartier de la Contrescarpe, pour les refermer, comme tant d’autres, un mois et demi plus tard. C’est chose faite, avec la vive intention de vous y entraîner ! Situé au 72 rue du Cardinal Lemoine (Paris 5e), NARRO est pourvu d’une jolie terrasse. Sa large devanture aux allures de bistrot laisse deviner une déco atypique, chaleureuse et artistique, dont les matériax naturels annoncent la couleur… L’assiette est d’une grande délicatesse, tant du point de vue des saveurs que de la présentation. La cuisine est française, et le chef japonais. Il s’agit de Kazuma Chikuda, passé chez Paul Bocuse à Tokyo, et par le Sot l’y Laisse (Paris 11e). Nous y avons dégusté un oeuf parfait et sa mousse de petits pois à la lavande ; un carpacio de dorade royale ; du merlu sauvage et son risotto safrané ; des mini légumes au yaourt fumé et vinaigrette yuzu ; et des abricots rôtis au romarin (22 € entrée-plat ou plat-dessert ; 27 € le trio). Les prix restent doux à la carte le soir. Côté cave, le sommelier Thomas Legrand a depuis longtemps fait ses preuves en matière de sélection de vins naturels et biodynamiques. Côté salle, même le masque ne parvient pas à dissimiler le grand sourire de Megumi Terao. Et c’est Julien Alain, gérant du restaurant, qui fédère cette belle équipe. Narro, c’est aussi une histoire de connivence et d’amitié, autour de ce qui est bon, beau, simple, essentiel et joyeux, et néanmoins extrêmemnt raffiné… juqu’au café !
2020/Oct/Tue
Un très bon bistrot
Nouveauté / Coup de coeur
Dans cette partie malmenée de l'arrondissement avec attrape-touristes ou attrape-étudiants à chaque coin de rue, l'arrivée d'une nouvelle adresse est en soi une bonne nouvelle. Et une très bonne nouvelle après le repas que nous avons fait dans ce Narro que dirige en cuisine Kazuma Chikuda, chef japonais venu du Sot-l'y-laisse, et en salle Thomas Legrand, sommelier et passionné de vins. Dans les assiettes, toutes généreuses, un travail évident dans la recherche et l'associations des produits. Quelle bonne idée les pickles de chou rouge pour relever le cromesquis d'églefin ou la crème d'oursin (sublime) pour apporter puissance et longueur en bouche aux pappardelle maison. La technique se montre sans faille, œuf parfait bio à l'onctuosité accomplie ou millefeuille beurré et arachnéen. Même bonheur en salle, avec un duo tout en gentillesse et un accompagnement du client du début jusqu'à la fin du repas. La cave pour un établissement à peine ouvert est déjà bien fournie et le livre présenté aux convives mérite à lui seul les loges : à chaque vin proposé quelques lignes aussi concises que précises sur l'intérêt gustatif du vin. On y revient quand vous voulez !
2020/Oct/Sat
Un vrai régal
Nouveau restaurant, deco reussie, à 2 mn du Panthéon, on s installé et on déguste Vins sélectionnés avec précision par le sommelier, plats raffinés ( œuf parfait et il l était ! , terrine de porc noir hummmmm, gnocchi canard agrumes et giroles, mille feuille ananas ) moins de 100€ pour deux avec champagne , vins et café . Servi avec sourire , explications, Qu est ce que c est chouette de se sentir bien et c est le cas au NARRO Une 2 Eme visite dans ce restaurant cette fois j ajouté des photos et je précise le prix ....26€....oui entrée plat et dessert
2020/Oct/Thu
Narro (Paris 5) : enchanteur !
Il y a bien des restos qui passent sur le grill sur ce blog, certains excellents, d'autres très bons, parfois moyens, et, quelques fois, il y a un je-ne-sais-quoi en plus, un supplément d'âme, une alchimie qui aboutit sur un coup de coeur. C'est le cas pour ce restaurant Narro !
Ce n'est jamais évident d'ouvrir un nouveau restaurant, et en ce moment encore moins ! Touristes absents pour la plupart, incertitudes de couvre-feu, public âgé qui rechigne à sortir... Autant d'obstacles à franchir pour rester ouvert. Narro se retrouve donc dans ce contexte à lever le rideau avec de beaux atouts en poche : une solide expérience avec Thomas Legrand à la barre, un chef nippon Kazuma Chikuda, une cave à vin qui verse dans la nature et la biodynamie. Voilà qui donne envie de faire le voyage sur la Rive Gauche !
La déco de la salle réussit à dégager une vraie personnalité, tout en restant moderne et sans user des artifices à la mode actuellement : des chaises chamarrées mélangées à d'autres plus design, magnifiques suspensions dorées, du bois clair, de la briquette, une fenêtre qui donne sur la cuisine, tout ça s'avère très réussi.
L'accueil fait lui aussi très plaisir. Des sourires sincères et chaleureux, la maîtresse de maison japonaise communique aisément sa joie. Le menu déjeuner ne crève pas les plafonds bancaires : 26€ pour la trilogie divine, entrée, plat et dessert, et sans que sur la carte ne se cachent de fourbes suppléments. Le soir, période hors couvre-feu COVID, légère montée en gamme niveaux produits et tarifs : entrées de 8 à 15€ et plats de 19 à 25€.
Dès l'entrée, la patte japonaise du chef se fait sentir alors que l'intitulé fleure bon la campagne française : Terrine de cochon noir aux pruneaux, graines de moutarde, pickles. Grâce à un magnifique dressage millimétré où des brins de salade agrémentés de pickles divers (oignon, fenouil, céleri, carotte,...) couronnent la sainte tranche de terrine qui renferme en son sein, un pruneau. Mais, plus fort, non seulement tout ça est délicieux, mais en plus, aucun élément de cette assiette n'est superflu ! C'est redoutable de précision et de justesse, toutes les saveurs participent à la fête!
Avec ce magnifique givry rouge, Les Plants sont fleuris du Domaine de La Luolle (10€), je fonds de bonheur !
Agneau rôti de chez Huguenin, pommes suédoises, oignons confits, condiment d'ail noir, jus d'agneau
La suite se situe dans la même lignée que ce plat de départ : Agneau rôti de chez Huguenin, pommes suédoises, oignons confits, condiment d'ail noir, jus d'agneau. Magnifique mise en assiette autour d'un beau morceau de viande épais recouvert d'une sublimissime sauce nappante et brillante ! Rien qu'en voyant ça, je sais que je vais me régaler ! La farandole de légumes n'est pas en reste, des champignons, des salsifis, des petits oignons et ces fameuses patates saucissonnées sont imaginées pour se marier parfaitement avec ce jus diabolique. Viande tendre et juteuse qui dégage des saveurs puissantes qui font bon ménage avec ce condiment à l'ail noir. Régal intégral ! Je termine par un saussage en règle avec le pain de campagne -simple- mis à disposition.
La fiesta des papilles continue avec un dessert qui se réfugie dans une valeur sûre de la pâtisserie : le financier pistache avec des framboises déclinées en sorbet, coulis et simplement fraîches. L'appareil se révèle léger et pas étouffe-chrétien, et se mélange parfaitement avec l'acidité ambiante de la framboise. Un très bon dessert.
Ici, le café a été choisi avec soin : il s'agit d'un blend Esperanza facturé 2,80€. L'addition a de quoi faire rêver les plus pingres d'entre nous : 38,80€, sachant que j'ai choisi le vin au verre le plus onéreux. Narro m'a enchanté de bout en bout, et a tout bon ! Pour cette période de couvre-feu, ce restaurant va ouvrir aussi le dimanche au déjeuner.